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      Stéphanie Chiffoleau, Gérante de la concession Jotul des Sables-d’Olonne : « Pour entreprendre en tant que femme avec Jotul, il faut avoir une assez forte personnalité parce que c’est quand même un métier plutôt masculin, donc il faut se faire sa place et savoir bien s’entourer ».

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      Stéphanie Chiffoleau, bonjour. Vous êtes Gérante de la concession Jotul des Sables-d’Olonne. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Bonjour, merci à vous en tout cas.

      Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant de rejoindre l’enseigne Jotul ?

      Moi, avant de rejoindre l’enseigne Jotul, j’ai un parcours plutôt commerce. J’ai travaillé notamment dans des groupes en tant que commercial, toujours. Ma priorité, c’était le commerce.

      Quand vous avez rejoint l’enseigne Jotul, est-ce qu’il s’agissait d’une création ou d’une reprise de magasin ?

      Il s’agissait d’une reprise. Le magasin existait déjà depuis 2015.

      D’accord. Et quel a été l’élément déclencheur qui vous a donné envie de vous lancer dans ce projet ?

      J’ai rencontré mon prédécesseur auparavant qui tenait cette concession, qui était vraiment un passionné du métier du chauffage au bois et qui m’a transmis sa passion, qui m’a tout appris, et qui m’a accompagné dans ce projet de reprise.

      Qu’est-ce qui vous a séduit plus particulièrement chez l’enseigne Jotul ?

      Jotul est une marque forte avec une belle notoriété aujourd’hui. On a quand même une gamme très complète qui s’adresse à tout le monde aujourd’hui avec plein de produits différents. Et puis aussi tout l’accompagnement qu’on peut avoir, surtout. J’ai eu la chance aussi, avant même de reprendre, étant responsable commercial au sein de cette concession, j’ai pu participer déjà à des réunions de réseau ou à des conventions et j’ai pu voir comment ça se passait dans cette enseigne. Ça m’a vraiment plu. On a des contacts, on est accompagnés et c’était vraiment chouette.

      Comment avez-vous été accompagnée par l’enseigne dans votre projet de reprise, notamment par la formation ?

      Oui, effectivement, j’ai été accompagnée par la formation et je dirais l’information aussi, puisqu’on a eu plusieurs rencontres au départ où on fait quand même un point sur le marché, comment fonctionne le concept Jotul, ce dont on a besoin pour réussir, j’ai envie de dire. On nous accompagne sur un plan, on va dire, un peu comptable, mais aussi beaucoup par la formation. J’ai pu suivre un cursus dirigeant qui m’a vraiment permise de prendre les rênes de cette concession et de progresser. Il y a plein d’autres formations aussi d’ailleurs, techniques. Humainement, c’est très riche.

      Quelles sont les conditions et les qualités requises pour devenir concessionnaire Jotul ?

      Les qualités, surtout, je pense avoir une sensibilité pour le chauffage au bois, pour l’amélioration de l’habitat. Avoir envie d’entreprendre, je dirais que c’est le primordial. Et puis, le sens du commerce. Et après, savoir s’entourer aussi, bien s’entourer.

      Quels sont, selon vous, les atouts nécessaires pour entreprendre en tant que femme dans votre secteur d’activité ?

      En tant que femme, je pense qu’il faut avoir de la personnalité, une assez forte personnalité, parce que forcément, à la base, c’est quand même un domaine plus d’homme, donc il faut se faire sa place. Donc savoir bien s’entourer, là aussi, de s’entourer au sein de sa concession par une équipe technique, etc., qui pourra prendre le relais. Mais c’est plutôt positif d’être une femme aussi dans ce milieu, je pense, parce que parfois, c’est plutôt rassurant pour le client, finalement, quand il a un homme en face de lui. Il va être méfiant parfois, alors que la femme lui donne des fois plus confiance et il sait que quelque part, elle ne va pas le tromper. Je pense que finalement, c’est un atout aussi d’être une femme dans ce milieu-là.

      Combien de personnes est-ce que vous employez ?

      Six personnes aujourd’hui, quatre poseurs, une assistante et un commercial.

      Pour finir, quel conseil vous pourriez donner à quelqu’un qui hésiterait à effectuer sa reconversion professionnelle pour devenir concessionnaire ?

      Ce n’est pas facile de donner un conseil, mais il y a plein de choses. De ne pas avoir peur de franchir le cap parce qu’on est vraiment accompagné, on est sur un marché porteur. On est accompagné avant de se lancer, pendant, au quotidien. On a des interlocuteurs, on a plein d’outils, de réseaux, des outils pour les achats, des outils de communication, tout un plan de formation. Donc, le concept, il est bien ficelé. Aujourd’hui, il ne faut pas avoir peur parce que vraiment, on est très bien accompagné.

      Stéphanie Chiffoleau, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes Gérante de la concession Jotul des Sables-d’Olonne et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

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